Workshop Ecole des Beaux-Arts d’Angers, Marche aux oiseaux, les 5-6-7 mars 2019

sur une invitation d’Isabelle Lévenez, artiste enseignante

CONTENU ET METHODE

  1. Lors d’ une première matinée, afin de présenter ma proposition aux étudiants, je détaillerai les points qui jalonnent ma démarche : le protocole, la perception, l’expérience, le commun, le mouvement, à l’aide d’exemples de marches réalisées en France et en Europe.

Mon travail prenant sa source dans les arts visuels comme dans la danse, j’aimerais montrer aux étudiants des exemples d’artistes marcheurs ou chorégraphes qui, depuis les années 60, utilisent la notion de protocole afin d’introduire l’improvisation dans leurs œuvres.

Dans un deuxième temps, dans une salle adaptée, j’aimerais faire découvrir aux étudiants certaines techniques de danse, et plus particulièrement de composition en temps réel (issues de la danse de Simone Forti, Anna Halprin) qui permettront aux étudiants de se « préparer » à la marche, au « lâcher prise », mais aussi aux différents mouvements qu’ils pourront effectuer pendant la marche. Ces outils pourront s’avérer très utiles pour les étudiants dans leur propre pratique. En effet, les rencontres avec des chorégraphes et ma pratique assidue de la danse contemporaine ont nourri mon travail.

2. La deuxième journée sera consacrée à la déambulation active.

Le matin aura lieu une présentation succinte de la marche, son déroulement, son objectif, le sujet sur lequel nous porterons le plus notre attention pendant le parcours (les inscriptions ou les espaces vides par exemple).

Les étudiants prépareront le matériel dont ils auront besoin : carnet de croquis, carnet de notes, appareil photo, enregistreur, vêtements souples.

L’après-midi, les étudiants découvriront le parcours, glâneront quand ils le souhaitent des traces de leur observation. Après une pause, la deuxième partie du parcours sera consacrée à un exercice dansé.

A la fin de l’après-midi aura lieu une restitution orale de l’expérience.

3. Enfin, le troisième jour, les étudiants se consacreront à la restitution plastique du parcours.

Une attention sera portée aussi à la restitution du workshop dans son entier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

Tout contre

Tout contre, composition chorégraphique

Stage de danse avec Claire Filmon Ardèche août 2018

Photos Barbara Biocchi

« Solitude ensemble » de Claire Filmon, Estivales de la Permaculture, 16 septembre 2018, Montreuil

Exploration dansée à partir de Solitude Ensemble de Claire Filmon

Prairie des Murs à Pêches, le samedi 15 septembre 2018 à 16H30 et le dimanche 16 septembre 2018 à 11H30

L’ «exploration dansée » par Blandine Perier, Claire Renier, Laetitia Camps, Luna Paese, Zoi Anathasopoulou et Giulia Ravarotto les 15 et 16 septembre 2018 prend sa source dans la pièce « Solitude Ensemble », créée en avril 2017, par la chorégraphe et danseuse Claire Filmon.

Description de la pièce : Deux carrés sont indiqués au sol. Deux duos de danseuses se situent à l’extérieur de chaque carré. Un signal est donné. Une danseuse pénètre dans un carré et improvise un mouvement. Une fois le mouvement terminé, la deuxième danseuse entre à son tour et danse en réagissant au premier mouvement. Et ainsi de suite. A un second signal, les danseuses peuvent changer de carré et ainsi former un trio, un nouveau duo, etc…

Photographies de Daniel Labat-Gest

Film de la performance SORORAL, par Pierrick Paulian, Ateliers Babiole, 10 juin 2017

https://vimeo.com/224367544

Dans la performance Sororal, Claire Renier poursuit sa recherche sur la transformation de notre paysage urbain, un questionnement sur la place de l’homme dans l’espace public avec les médiums du film et de la performance.
Elle travaille ici sur la porosité entre les disciplines artistiques : sculpture-danse, sculpture-cinéma, danse et cinéma.

En 2013, elle commence à photographier les cabines téléphoniques à Paris, en banlieue, en province et à l’étranger, puis se rend compte qu’elles sont en train de disparaître, et réalise une série photographique et un film Sororal (2017). Elle fait appel au musicien Frédéric Nogray pour la musique du film, qui crée une musique minimaliste et concrète.

Praticienne assidue de danse contemporaine, Claire Renier suit les cours de Claire Filmon en 2016 et 2017, qui va l’aider à créer un mouvement pour accompagner la projection du film Sororal.

Le film Sororal plonge le spectateur dans une traversée méditative et une réflexion sur notre société.

Sororal

Pièce chorégraphique

Une projection de photographies de cabines téléphoniques. Un corps dans l’espace.
Immobile. Les yeux fermés. Le film a démarré.
Succession des cabines. On entend le bruit de la ville. Un son rémanent. Elle ouvre les yeux. Elle ne bouge toujours pas. Elle fait bloc. Elle regarde devant elle, au loin. Que voit-elle ? On regarde ces objets qui se succèdent. Les cabines qui ont disparu. On a soudain une hésitation, qui regarder, quoi regarder. Les cabines se succèdent et on surveille le corps du coin de l’oeil, voir si ça a bougé de ce côté-là.
Elle pivote sur le côté droit. Elle regarde à son tour les cabines. On les regarde ensemble. Corps – totem qui fait face à d’autres corps, transparents.
Présences qui se frottent. Marche vers le mur, juste à côté des cabines. Tout contre. Des sculptures. Se poser contre le mur. Appui. Mouvement qui vient du fond du corps. Susciter l’envie de se mouvoir, d’engager le mouvement.

SORORAL, performance Ateliers Babiole

10 juin 2017

Composition sonore : Frédéric Nogray

Une projection de photographies de cabines téléphoniques. Un corps dans l’espace.
Immobile. Les yeux fermés. Le film a démarré.
Succession des cabines. On entend le bruit de la ville. Un son rémanent. Elle ouvre les yeux. Elle ne bouge toujours pas. Elle fait bloc. Elle regarde devant elle, au loin. Que voit-elle ? On regarde ces objets qui se succèdent. Les cabines qui ont disparu. On a soudain une hésitation, qui regarder, quoi regarder. Les cabines se succèdent et on surveille le corps du coin de l’oeil, voir si ça a bougé de ce côté-là.
Elle pivote sur le côté droit. Elle regarde à son tour les cabines. On les regarde ensemble. Corps – totem qui fait face à d’autres corps, transparents.
Présences qui se frottent. Marche vers le mur, juste à côté des cabines. Tout contre. Des sculptures. Se poser contre le mur. Appui. Mouvement qui vient du fond du corps. Susciter l’envie de se mouvoir, d’engager le mouvement.

« Les animaux conjuguent leurs verbes en silence », août 2013, Rencontres artistiques et Permacoles, Luc-en-Diois

Merci à tous les participants : Lily, Sébastien, Isabelle, Fabiola, Clara, Lily, Michael, Esther, Morgane, Adrien…

An oblique walk in krakow, Une marche oblique à Cracovie, avril 2013

En résidence à Cracovie en 2013, dans le cadre du projet Mécanismes pour une entente mené par Marta Jonville et Tomas Matauko (POLA, Bordeaux), Claire Renier a proposé une Marche oblique à Cracovie, avec des artistes de toutes nationalités. Le groupe traversaient des quartiers comme l’ancien ghetto, des quartiers à l’architecture moderniste, longeait la Vistule, la voie de chemin de fer, traversait un jardin, le marché, ou encore un quartier touristique. Cette marche, sorte de voyage dans l’histoire et le temps, incitait à effectuer un va-et-vient constant entre passé et présent.

FLYER DU PARCOURS DE LA MARCHE distribué aux participants

Action # 7 // An Oblique Walk in Krakow by Claire RENIER

Chaise de contemplation

Chaise de contemplation

3ème édition de la manifestation « Amène ta chaise »

9 septembre 2012 menée par l’association « De fil en bulle » qui a eu lieu le dimanche 9 septembre à la Bernerie-en-Retz.

Installés au bord de la plage, devant le plan d’eau de la Bernerie, les participants sont invités à s’asseoir sur la chaise et à contempler. Choisissant leur matériel (pinceau, encre de chine, craie noire, crayon), ils dessinent ce qu’ils veulent. Il peut s’agir d’un détail, d’une vue d’ensemble, ou d’une libre interprétation de ce qu’ils ont sous les yeux. Ils prennent le temps qu’il faut, aussi bien pour regarder, observer et dessiner. Quand il ont terminé, je  les photographie devant le paysage avec leur dessin. Les dessins posés au sol les uns à côté des autres tout au long de la journée finissent par former une exposition collective et improvisée. Merci à tous les participants.

 

Marche des passages, 11 juin 2011

sur une invitation de Jean-Paul Thibeau et Abdellah Karoum, Le Commissariat.

Marche menée par Claire Renier à partir du lieu d’exposition Commissariat,
à travers les passages du 11ème arrondissement
Chaque participant est invité à tirer au sort un bout de papier
et lire le texte inscrit dessus.